jeudi 16 décembre 2010

Nouvel indice de notaires

Les prix immobiliers sont publiés mensuellement ou trimestriellement à partir de différentes sources, à savoir les réseaux d'agence, les fédérations, les sites d'annonces et les notaires.
les chiffres des notaires étaient calculés à partir des actes signés à une période (hors frais d'agence) et reflétaient un marché  datant d'au moins 3 mois.

Changement de méthodologie : l'indice notaire insee  est depuis décembre calculé sur les avant-contrats.

D'après le notaires, cet indice permert d'envisager une hausse des prix des ventes à Paris proche de 20 % en rythme annuel sur l'ensemble de l'année 2010 avec un prix au m² voisin de 7.500 euros en fin d'année.

vendredi 3 décembre 2010

Impact de la sectorisation de collèges sur le prix des appartements parisiens

Le "niveau" d'un collège a une influence sur le prix des appartements.
Une étude * montre que pour deux appartements parisiens à prestations identiques mais dépendants de secteurs différents mais proches, les prix varient de 5%.

Il n'est en effet pas rare de lire des annonces pour des appartements familiaux ou (des chambres des bonnes) qui mettent en avant le secteur auquel ils se rattachent.




* menée par deux économistes G Fack et J Grenet, expliquée dans le Monde du 2 décembre

vendredi 5 novembre 2010

Derniers chiffres des notaires : 2ème trimestre 2010

Le trimestre des records. Avec une progression de 9,8% sur un an, les prix ont dépassé le niveau d'avant la "crise", voire atteint des niveaux historiques :

"Avec 6 680 € par m² à Paris au 2ème trimestre 2010, le prix des appartements anciens (sous-jacents aux indices Notaires-INSEE) dépasse le point le plus haut constaté au 3ème trimestre 2008 (6 640 €). Dans 13 arrondissements sur 20, les prix du 2ème trimestre 2010 correspondent aux prix les plus hauts enregistrés historiquement. L'arrondissement le plus cher reste le 6ème,avec 9 990 €/m², suivi du 7ème (9 730 €/m²) et du 4ème (9 560 €/ m²).. A l’opposé, l’arrondissement le moins cher demeure le 19ème à 5 350 €/m², suivi du 20ème 
(5 450 €/m²) et du 18ème (5 900 €/m²). "


En revanche, si le volume de transactions a progressé de plus de 30% en un an, il reste bien inférieur (-20%) au nombre de transactions réalisées dans les périodes les plus actives soit de 1999 à 07.  


mardi 5 octobre 2010

Abracadabra

Ce que nous voyons actuellement au fil de nos recherches est parfois un peu fou (je pense aux appartements qui se vendent en une demi-journée) et parfois presque "magique".

Un appartement est proposé pour disons 9xx euros... Abracadabra, 3 mois plus tard,  il est à 10xx euros.

Ce tour de passe m'avait déjà été rapporté par un agent immobilier. Espérons que les vendeurs ne suivront pas tous cette tendance.

Les taux

Après une baisse continue, la tendance  serait à la stabilisation jusqu'en fin d'années avant une remontée probable.

Soit de 3,3% sur 15 ans à 3,9 sur 30 ans pour des taux fixes "très bons" selon Meilleurs Taux ou Emprunt Direct.

jeudi 8 avril 2010

L'Argus de logement 2010

La publication des chiffres sur l'immobilier, des prix au m2, fait l'objet de nombreuses polémiques. Personnellement, je ne m'y retrouve que très rarement dans les chiffres publiés et repris par les journaux.

En revanche, une présentation telle que celle de l'Argus du logement reprise dans le Nouvel Obs par exemple, a l'avantage de distinguer les biens par quartier  et par "standing" du bien et de son environnement. On voit ainsi des écarts conséquents dans un même quartier selon la qualité du bien, parfois les prix vont du simple au double.
Par exemple le prix d'un 4 pièces, quartier des enfants rouges dans le 3ème, est au plus bas à 4 504 euros/m2 et au plus haut 9 839 euros suivant les critères.

Les prix retrouvent leur niveau d'avant crise !

Enfin, les articles relatent ce que nous constatons tous les jours à Paris : les prix montent, montent, montent.  Les effets de la crise sont quasiment effacés.
Century 21  précise même que Paris continue de faire figure d'exception avec une hausse des prix de 11,3% sur un an et de 7,4% entre le 4ème trimestre 2009 et le 1er trimestre 2010, mais que cette forte hausse a pénalisé le marché, dont les volumes de transaction ont diminué d'environ 3,6% sur les trois derniers mois.


On savait que l'offre étant encore trop faible, la pénurie de bien faisait repartir les prix à la hausse. Mais attention, là on nous dit que la hausse des prix ralentit le marché ... ce qui ne va pas arranger notre pénurie.

mercredi 17 février 2010

Enfin une bonne nouvelle

D'après Meilleurstaux.com, les demandes de crédits recensées montrent un changement d'attitude chez les acquéreurs. D'abord plus nombreuses, elles sont le signe d'un rattrapage après des mois d'attentisme de la part des acquéreurs.
Surtout, il y aurait un retour des secundo-accédants. Et par conséquent, le marché pourrait enfin devenir un peu plus fluide avec ces projets d'achats/revente.

Reprise du marché haut de gamme

Barnes et Emile Garcin parlent tous deux d'une reprise de l'immobilier Parisien haut de gamme (article Les Echos du 16/2 et Le Parisien 12/2). Le nombre de transactions est reparti à la hausse, même s'il s'agit d'un volume très restreint. Quant au prix après un léger réajustement, ils seraient stabilisés, voire également en hausse.
"dans ces quartiers*, aucun bien de qualité, en étage, n'a été proposé en 2009 à moins de 10.000 euros/m2. Et dans les artères les plus recherchées, un appartement rénové avec une vue dégagée se situe dans une forchette comprise entre 15.000 et 20.000 euros/m2"
* 1er, 4, 5, 6, 7ème
C'est bien d'un léger ajustement des prix dont il faut parler !

mercredi 3 février 2010

Comment s'annonce 2010 ?

L'évolution des prix immobiliers en 2010 est sujet de désaccord.
Pour certains (analystes des banques), les prévisions sont à la baisse, de l'ordre de 3 à 5%. A l'inverse, les réseaux d'agence anticipent une hausse de 0 à 3%.

Le baromètre SeLoger montre aussi une hausse consécutive sur 3 mois des prix de l'ancien (+2,09% à Paris par exemple). Sur certains secteurs géographiques, les grandes villes notamment, le marché semble bien s'être retourné.


Dans nos recherches, nous confirmons cette tendance : La demande sur Paris est si forte et les biens tellement rares, que les prix sont bien orientés à la hausse ! Le déséquilibre offre/demande s'est aggravé car les propriétaires ont encore peur de vendre.

A noter tout de même, que cette la hausse des prix dépend des conditions de crédit pour l'instant favorables et de la situation économique actuelle, sans nouvelle dégradation.

Le marché immobilier français, l'un des plus attractif en Europe.

Selon une étude de PWC, le marché immobilier français est l'un des plus attractif en Europe.
Elle classe les villes européennes les plus attractives selon deux critères : la performance des investissements existants et l’attractivité pour des acquisitions à venir. En ce qui concerne la performance des investissements existants, Paris passe de la 7ème à la 3e place derrière Munich et Hambourg mais devant Londres. Sur l’attractivité des villes pour des acquisitions à venir, Paris se classe en 4e position derrière Londres, Munich et Hambourg.